actualite - 03 décembre 2018

Bibracte cultive ses liens avec le Burkina Faso

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Bibracte avait produit en 2016 une exposition intitulée « Un âge du fer africain », qui avait été présentée au Musée national du Burkina Faso l’année suivante. Cette initiative prenait place dans un partenariat destiné à soutenir les autorités du pays dans leur effort de mise en valeur de leur très riche patrimoine matériel et immatériel en relation avec la longue histoire du fer en Afrique (histoire au moins aussi longue que celle de la sidérurgie européenne). Le dossier suit son cours, avec la soumission en 2018 à l’UNESCO d’une demande d’inscription de sites archéologiques sur la Liste du patrimoine mondial, dont l’issue sera connue en juillet 2019.

Chaque année, Bibracte accompagne des formations et des rencontres en relation avec la valorisation du patrimoine, qui se tiennent le plus souvent en marge du festival biennal Wed Bindé de Kaya, festival qui a pour ambition de promouvoir le savoir-faire et les traditions des communautés de forgerons. Cette année, il s’est agi d’un séminaire de deux jours (29 et 30 novembre) destiné à instaurer un échange entre les collectivités et les services du ministère de la Culture sur la thématique du patrimoine, dans le contexte d’une décentralisation aboutie sur le papier mais qui peine à se mettre en œuvre concrètement. Se trouvaient ainsi autour de la table deux douzaines de participants comprenant les acteurs de trois régions administratives (présidents de région, maires de trois communes) ainsi que les représentants de différents services du ministère. On n’a certes pas révolutionné les pratiques en quelques heures, mais du moins balisé le chemin à parcourir en commun pour mettre en valeur le patrimoine des trois collectivités étudiées, qui comprend un site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial et deux sites de la Liste indicative nationale.