L’exposition « Un âge du fer africain » a été emballée dès la fermeture du musée de Bibracte pour la période hivernale. Après avoir été logée dans un container maritime, l'exposition a pris le chemin de Ouagadougou où elle arrivera en janvier pour être remontée au musée national du Burkina Faso.
C’est notamment pour préparer ce retour que Vincent Guichard a lui aussi fait le voyage à Ouagadougou début décembre, mais en utilisant le moyen plus rapide qu’est l’avion. Un autre motif était de retourner dans la ville de Kaya (à 100 km au nord de la capitale du pays) à l’occasion du festival Wed Bindé qui a pour ambition de promouvoir les savoir-faire et les traditions des forgerons, ceci dans le cadre d’une « coopération décentralisée » lancée au printemps avec l’association Passaté, animatrice du festival et avec le soutien du ministère des affaires étrangères et de la région de Bourgogne-Franche-Comté. On a donc remonté à Kaya, sur le site du musée en plein air des fourneaux africains géré par Passaté, une version légère de l’exposition « un âge du fer africain », qui rejoindra bientôt les murs du musée municipal de Kaya. A plus long terme, il s’agit de soutenir Passaté dans son projet original d’allier action sociale et ambitions culturelles, dans un pays où l’accueil des habitants interpelle autant que leur extrême dénuement.