La collection Bibracte

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La collection « Bibracte » est éditée par BIBRACTE, Centre archéologique Européen.
Du nom antique de la capitale des Éduens, elle rassemble tout d’abord les résultats des recherches effectuées  sur le site du mont Beuvray et le territoire éduen, ensuite les actes des rencontres scientifiques organisées par le Centre archéologique, enfin les travaux majeurs relatifs à l’archéologie de l’Europe celtique.
Le comité de lecture de la collection est constitué des membres du Conseil scientifique de Bibracte.

Ces ouvrages sont en vente à la boutique du musée ou par correspondance auprès de la Librairie archéologique.
 

Volume 33

Oppidum as a urban landscape. A multidisciplinary approach to the study of space organisation at Bibracte.

Sous la direction de Petra Goláňová

 

Oppidum is used as a shorthand to describe fortified sites, established in the 2nd–1st c. BC across a vast area of Transalpine Europe. These sites express a specific form of urbanism but they differ greatly in terms of size, topography and functions. The largest of them, with presumably a significant amount of their intramural surface area devoid of construction, are examples of low-density urbanism. The dichotomy between rural and urban elements of the oppida has also been questioned and there has been a call for an appreciation of ‘empty spaces‘ within oppida, while research to date has focused on their architecture and built-up areas.

It has been suggested that unbuilt spaces were used for different purposes: social, economic (farming, cattle herding and trade), or as areas kept in reserve for future urban development or as a refuge. The project ‘Oppidum as an urban landscape: a multidisciplinary approach to the study of space organisation intra muros’ described in this volume has addressed this subject specifically using the case-study of Bibracte.

Our first aim was to better understand the spatial organisation of the oppidum by means of a systematic geophysical survey, carried out between 2011 and 2021. We also approached the seemingly unbuilt spaces through the multi-proxy analysis of soil samples from test-pits excavated in 2019 and 2020, using different approaches (geoarchaeology, study of macro-botanical remains, pollen, phytoliths, diatoms, etc).

This combined study offers a comprehensively renewed vision of the spatial organisation of the oppidum of Bibracte, based both on a detailed history of the long-term research carried out on the site and on the new analyses. The study also shows that the soils of Mont Beuvray are the legacy of the human activities that have taken place there since the beginning of the Holocene, while the nature and function of the areas of the oppidum devoid of built remains cannot be easily understood, due to a combination of complex taphonomic factors, necessitating further research in this area.

All in all, this volume offers a resolutely original new approach to protohistoric urbanism.

 

Le terme oppidum est utilisé pour désigner les sites fortifiés établis aux IIe-Ier siècle av. n.è. dans une vaste région de l’Europe transalpine. Ces sites expriment une forme spécifique d’urbanisme, mais ils diffèrent grandement en termes de taille, de topographie et de fonctions. Les plus étendus d’entre eux, dont une grande partie de la surface intra-muros était sans doute dépourvue de constructions, doivent être considérés comme des exemples d’urbanisme à faible densité. La dichotomie entre espace rural et espace urbain est également questionnée dans ce contexte et l’intérêt d’une étude spécifique des « espaces vides » au sein des oppida a été récemment soulignée, alors que la recherche s’est jusqu’à présent concentrée sur l’architecture et les zones construites.

Les espaces dépourvus de constructions peuvent avoir répondu à différentes fonctions : sociale, économique (en relation avec l’agriculture, l’élevage et le commerce), voire comme réserves foncières pour un développement urbain futur ou comme refuge. Le projet Oppidum as an urban landscape: a multidisciplinary approach to the study of space organisation intra muros, dont ce volume rend compte, s’est intéressé spécifiquement à ce sujet sur l’exemple de Bibracte.

Notre premier objectif a été de mieux comprendre l’organisation spatiale de l’oppidum au moyen d’une prospection géophysique systématique, qui a été réalisée entre 2011 et 2021. Nous avons également abordé les espaces apparemment non construits par l’analyse d’échantillons de sol provenant de sondages ouverts en 2019 et 2020, en mobilisant différentes approches (géoarchéologie, macro-restes végétaux, pollens, phytolithes, diatomées, etc).

Au total, l’étude offre une vision largement renouvelée de l’organisation spatiale de l’oppidum de Bibracte, basée à la fois sur un historique détaillé des recherches menées de longue date sur le site et sur de nouvelles analyses. Il montre également que les sols du Mont Beuvray sont l’héritage des activités humaines qui s’y sont déroulées depuis le début de l’Holocène, tandis que la nature et la fonction des zones de l’oppidum dépourvues de vestiges bâtis sont difficilement compréhensibles, en raison d’une combinaison de facteurs taphonomiques complexes, ce qui incite à approfondir les études dans ce domaine.

Au total, ce volume propose une nouvelle approche résolument originale de l’urbanisme protohistorique.

Goláňová 2023 : GOLÁNOVÁ (P.) dir.— Oppidum as an urban landscape. A multidisciplinary approach to the study of space organisation at Bibracte. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2023, 464 p. (Bibracte ; 33). Prix public 45 €.

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Volume 32

Continuités et discontinuités à la fin du IIe siècle avant notre ère dans l’espace celtique et à sa périphérie

Sous la direction de Vincent Guichard

 

L’archéologie de l’âge du Fer a considérablement prospéré au cours du dernier demi-siècle, notamment dans le domaine celtique. La fin de la période (IIe et Ier s. av. n.è.) dispose ainsi d’un corpus considérable de données matérielles qui a notamment permis de mettre en évidence un développement rapide des sociétés. La même période voit aussi une forte augmentation des sources écrites concernant les rapports entretenus par Rome avec les peuples barbares. Ces sources évoquent des périodes de crise. C’est le cas de la Guerre des Gaules, mais aussi d’une autre période de conflits importants, à la fin du IIe s., qui démarre avec une confrontation des armées romaines avec des peuples gaulois et se poursuit avec des troubles qui affectent un espace bien plus large, habituellement désignés par les auteurs latins sous le nom de Guerres cimbriques. Ces événements n’interviennent jamais dans les schémas explicatifs des archéologues et ce n’est que tout récemment que les premiers témoins matériels indiscutables d’une confrontation militaire des Guerres cimbriques, la bataille d’Arausio / Orange (105 av. n.è.), ont été exhumés. Parallèlement, l’enrichissement permanent des corpus archéologiques permet de constater que la fin du IIe s. et le début du siècle suivant connaissent une réorganisation très importante du peuplement dans le domaine celtique. Cette réorganisation se traduit par le développement rapide des oppida ; elle peut aussi, dans certaines régions, prendre la forme d’une baisse brutale de l’occupation des sites non fortifiés. La table-ronde tenue en octobre 2021 à Bibracte avait pour ambition d’établir un bilan de la documentation archéologique relative à cette période dans un vaste espace, du nord de la péninsule Ibérique au Moyen-Danube et de la Méditerranée aux rivages nordiques du continent. On s’est aussi efforcé, en mobilisant le point de vue d’historiens, d’apprécier la possibilité d’une mise en regard des textes et des vestiges matériels. Les quelque vingt articles qui sont issus de cette rencontre contribuent à la définition de nouvelles perspectives de recherche, dans un contexte où les recherches archéologiques sur la Protohistoire et l’Antiquité accordent de nouveau de l’importance aux questions militaires et aux crises après des décennies de délaissement.

Guichard 2023 : GUICHARD (V.) dir.— Continuités et discontinuités à la fin du IIe siècle avant notre ère dans l’espace celtique et à sa périphérie. Actes de la table-ronde de Glux-en-Glenne (25-27 octobre 2021). Glux-en-Glenne : Bibracte, 2023, 398 p. (Bibracte ; 32). Prix public 35 €.

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Volume 31

La vaisselle céramique de Bibracte – De l’identification à l’analyse

Sylvie Barrier et Thierry Luginbühl

 

La vaisselle en céramique constitue une très large part du mobilier archéologique recueilli lors des fouilles de Bibracte, avec plus de 300 000 éléments enregistrés dans la base de données du site – en omettant les fragments d’amphores, deux fois plus nombreux. Constituées de productions régionales ou plus largement « de tradition gauloise » et d’importations méditerranéennes particulièrement diversifiées, ces céramiques sont très riches en enseignements sur les échanges économiques et culturels entre la Gaule Chevelue et le monde romain durant le dernier siècle avant notre ère. Ces récipients apportent également des informations fondamentales concernant l’évolution de la vie quotidienne de la population de l’oppidum, caractérisée par une romanisation progressive, mais aussi par une forte persistance de traditions gauloises. Parfois signé par le fabricant ou porteur d’un graffite donnant le nom du propriétaire, ce mobilier peut également permettre d’approcher de manière intime les individus, hommes et femmes, qui ont résidé à Bibracte ou alimenté le site de leurs productions. Malgré ce potentiel historique et anthropologique, les céramiques de Bibracte n’en ont pas moins, avant tout, un intérêt chronologique.

Présente dans presque tous les contextes, au contraire d’autres marqueurs de plus faible effectif comme les monnaies ou le petit mobilier métallique, la vaisselle céramique constitue assurément notre principal outil de datation, aux côtés des amphores, grâce à des importations précisément datées ainsi qu’à des productions régionales standardisées, dont l’évolution typologique est désormais clairement définie. Ce sont quatre faciès successifs qui peuvent être discernés, de la fin du IIe siècle avant notre ère au début du Ier siècle de notre ère.

La description et la datation des 45 catégories techniques et groupes de production, comme celles des quelque 350 types morphologiques répertoriés sur le site constituent le cœur du présent ouvrage. Fruit de plus de trois décennies de recherches, il a été conçu comme un manuel destiné à faciliter l’identification, la datation et l’interprétation des céramiques de Bibracte. La volonté de produire un ouvrage utile aux étudiants nous a conduit à le compléter par un rappel des principales méthodes employées en céramologie (approches statistiques, notamment) à partir d’exemples pris sur le site et à le conclure par des réflexions sur les apports de ce mobilier pour l’histoire socio-économique et culturelle de la Gaule interne à l’articulation entre Protohistoire celtique et Antiquité gallo-romaine.

Barrier, Luginbühl 2021 : BARRIER (S.), LUGINBÜHL (Th.) — La vaisselle céramique de Bibracte. De l’identification à l’analyse. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2021. 318 p., 177 ill. (Bibracte ; 31). prix public : 35 €

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Volume 30

Les modèles italiens dans l’architecture des IIe et Ier siècles avant notre ère en Gaule et dans les régions voisines. Actes du colloque de Toulouse, 2-4 octobre 2013

Sous la direction de Vincent Guichard et Michel Vaginay


De la vallée de la Garonne à la Bourgogne, divers confins de la Gaule Transalpine ont livré au cours des deux dernières décennies des témoignages indiscutables d’architecture romaine antérieurs au règne d’Auguste, et même dans certains cas antérieurs à la guerre des Gaules. Il s’agit aussi bien d’exemples très précoces de l’utilisation de tuiles de couverture en terre cuite (dès avant la fin du IIe siècle avant notre ère à Lyon), que de constructions complètes comme le présumé forum de Bibracte ou encore les architectures découvertes récemment sur l’oppidum de Vieille-Toulouse et dans les campagnes environnantes.


Souvent, de telles découvertes suscitent d’abord l’incrédulité, mais l’enrichissement régulier du dossier, qui va de pair avec un argumentaire chronologique toujours mieux étayé, oblige à se rendre à l’évidence : l’ancienne Gallia Comata a connu une étape d’emprunts à l’architecture méditerranéenne qui précède la municipalisation augustéenne. C’est le souci de mettre en perspective ces découvertes qui a suscité le colloque de Toulouse, qui voulait ainsi offrir l’opportunité de passer en revue les vestiges d’architecture romaine présumés antérieurs à la grande phase d’urbanisation qui démarre, en Gaule, à la fin du Ier siècle avant notre ère, et de réexaminer leur datation au vu des dernières découvertes, dans une approche beaucoup plus factuelle que théorique :  la confrontation de corpus régionaux.


GUICHARD (V.), VAGINAY (M.) dir.—  Les modèles italiens dans l’architecture IIe-Ier  siècle avant notre ère  en Gaule et dans les régions voisines. Actes du colloque de Toulouse  (2-4 octobre 2013). Glux-en-Glenne: Bibracte, 2019, 512 p., 324 ill.  (Bibracte ; 30). Prix public 35 €.


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Volume 29

Monnaies et archéologie en Europe celtique. Mélanges en l’honneur de Katherine Gruel

Sous la direction de Eneko Hiriart, Julia Genechesi, Vernonica Cicolani, Stéphane Martin, Sylvia Nieto-Pelletier, Fabienne Olmer


Dès la reprise des fouilles sur le mont Beuvray, au milieu des années 1980, Katherine Gruel joua un rôle actif dans la construction de ce projet singulier, à la fois scientifique et culturel, qui a progressivement vu le jour sur le site de l'ancienne capitale éduenne.


Franchement numismate, mais aussi résolument archéologue, comme elle le revendique elle-même, Katherine a assumé pendant de longues années la responsabilité de l'étude des monnaies de Bibracte. Elle s'est beaucoup investie dans l'organisation du programme de recherche et dans la mise en place de l'offre éducative destinée au jeune public. Il était donc normal qu'à l'heure où elle achève une longue carrière au CNRS, tout entière passée au sein de laboratoire d'archéologie de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, ses collègues et anciens étudiants choisissent la collection Bibracte pour lui offrir un volume d'hommages auquel ont contribué 91 chercheurs.


HIRIART (E.)  et al. dir. – Monnaies et archéologie en Europe celtique. Mélanges en l’honneur de Katherine Gruel. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2018. (Bibracte ; 29, ISBN 978-2-909668-970), 300 p. 35 €


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Volume 28

Les armées romaines en Gaule à l’époque républicaine. Nouveaux témoignages archéologiques

Sous la direction de Michel Reddé
 
Cet ouvrage rassemble les contributions d'un petit groupe de chercheurs réunis à l'Institut national d'Histoire de l'Art (INHA, Paris) les 13 et 14 novembre 2017 : il s'agissait en l'occurence, de confronter les données archéologiques récemment acquises sur la présence militaire romaine dans la Gaule républicaine, à la suite de diverses opérations de terrain, préventives ou programmées. On trouvera donc réunies ici dix études largement inédites qui font le point sur les ouvrages militaires découverts et fouillés ces dernières années (Le Lampourdier, Lautagne, Gergovie, Hermeskeil, Le Petrisberg à Trèves) ainsi que sur l'occupation de certains oppida, occupés sous des formes diverses par des soldats romains (La Chaussée-Tirancourt, Port-en-Bessin, Le Titelberg, Boviolles).


S'y ajoute, pour finir, une découverte toute récente d'Outre-Manche, celle d'Ebbsfleet, probablement le débarcadère de César lors de sa deuxième traversée vers la Bretagne insulaire. Du point de vue chronologique, cet ouvrage nous fait remonter à la lourde défaite des troupes romaines face aux Cimbres et aux Teutons, en 105 av. n.è. et il nous mène jusqu'à la révolte trévire de 30-29, quelques années seulement avant l'établissement des légions sur le Rhin.


REDDÉ (M.) dir. - L’armée romaine en Gaule à l’époque républicaine. Nouveaux témoignages archéologiques. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2018. (Bibracte ; 28, ISSN 1281-430X ;978-2-909668-3), 300 p. 35 €

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Volume 27

Le couvent des Cordeliers du mont Beuvray : histoire et archéologie

Patrice Beck, Benjamin Saint-Jean-Vitus
 
La présence humaine sur le Mont Beuvray n’a pas cessé après Bibracte. Les recherches sur la chapelle Saint-Martin et sur la fontaine Saint-Pierre l’avaient déjà montré. Celles entreprises entre 1989 et 1998 sur la Pâture du Couvent en apportent de nouveaux et puissants témoignages que le présent ouvrage détaille et analyse.


Sur les vestiges antiques abandonnés dans les premières décennies du Ier siècle, huit phases d’aménagements se succèdent ici, entre l’Antiquité tardive et la première moitié du XVIIIe siècle. Ce sont d’abord quelques traces fugaces mais certaines d’un ou deux bâtiments appuyés sur les ruines gallo-romaines et datables des IV-VIIe siècles. C’est ensuite, au XIIIe siècle, la construction en deux temps principaux des bâtiments d’une grosse ferme dépendant très vraisemblablement des Bénédictins d’Autun qui exploitent alors des terres et desservent la chapelle Saint-Martin. C’est enfin, dans les dernières décennies du XIVe siècle ou au début du suivant, l’installation d’une communauté de frères Franciscains qui y élève progressivement un couvent qui subit de nombreuses transformations scandées notamment par deux destructions au XVIe siècle. L’établissement est déclaré comme désert en 1699, sa vente est consommée en 1737.


L’organisation générale, dans la complexité de ses diverses composantes, est bien conservée. Les techniques et les matériaux de construction successivement utilisés s’y révèlent parfaitement. Les mobiliers associés (terre cuite, métal, verre) constituent des corpus forts abondants et diversifiés, notamment pour le XVIe  siècle.
Entreprendre sur ce gisement une étude approfondie, tant archéologique qu’archivistique, c’était répondre d’abord à l’exigence de prendre en compte l’ensemble de l’histoire du site : Bibracte-Mont Beuvray n’a jamais cessé d’être un lieu de pratiques mémorielles, entre la guerre des Gaules et les campagnes archéologiques du Centre archéologique européen. Ce fut  aussi la  possibilité d’étudier,  au mieux,  l’organisation et  les  aménagements d’un couvent franciscain hors des contraintes urbaines qui pèsent généralement sur les implantations de cet ordre religieux.


En tentant enfin de savoir pourquoi des frères Cordeliers, plus habitués aux ambiances urbaines et aux cours princières, s’étaient installés en ce lieu sinon isolé du moins très rural et retiré, l’enquête n’a  pas  fait  que  rencontrer  l’histoire  locale.  Sans  doute  remplacent-ils les Bénédictins pour assurer une présence ecclésiastique sur cette montagne qui accueille chaque année foires et rogations. Mais les frères sont des Colettins, chargés de desservir les établissements de Clarisses que Colette de Corbie (1381-1447) réforme ou fonde, de la Comté d’outre-Saône au Berry d’outre-Loire et, parmi eux, s’est glissé un espion du type de ceux qui prolifèrent alors en ces contrées de frontières au temps du conflit entre Bourgogne, France et Angleterre…
C’est donc aussi d’histoire générale, de l’Ordre franciscain et des relations entre principautés, que traite le présent ouvrage à travers les résultats de vingt années de fouilles archéologiques, d’analyses des découvertes et de recherches contextuelles.


BECK (P.), SAINT-JEAN VITUS (B.) dir.— Le couvent des Cordeliers du Mont Beuvray. Histoire et archéologie. Glux  en Glenne : Bibracte, 2018. (Bibracte ; 27, ISSN 1281 430X ; 978 2 909668 95 6), 360 p., 235 ill., 16 pl. 35 €

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Volume 26

Décrire, analyser, interpréter les pratiques de dépôt de l’âge du Fer

Jenny Kaurin, Stéphane Marion, Gérard Bataille
 
Pour la quatrième fois en l’espace de quelques années, Bibracte a accueilli les 2 et 3 février 2012, une rencontre concernant la pratique des dépôts rituels dans les sociétés protohistoriques.


La tenue de la table ronde prenait place parmi les activités d’un Groupement de Recherche Européen du CNRS, intitulé « Les Celtes en Europe » et coordonné, entre 2009 et 2012, par Jean-Paul Guillaumet (CNRS, UMR ArTeHiS Dijon). Ce groupement, dont la constitution reposait en grande partie sur les dynamiques européennes impulsées par Bibracte en matière d’archéologie celtique, avait retenu comme thématique principale la « méthodologie d’étude des mobiliers par catégories » et la caractérisation des assemblages de mobiliers, comme marqueurs de faciès culturels, ou d’activités particulières, reflétant l’identité des populations. L’analyse des usages funéraires, en matière de déposition d’objets dans les sépultures, et celle des pratiques aboutissant au dépôt de lots de mobiliers dans divers contextes permettaient donc d’illustrer différents aspects de cette thématique. Et c’est aussi conformément à l’esprit du GDRE que les initiateurs de la table ronde ont choisi de privilégier les questions méthodologiques, à partir d’une réflexion sur les catégories d’objets, puis sur les modalités de leur regroupement et la composition des assemblages, pour parvenir enfin à tenter de décrypter les pratiques sous-jacentes à travers une approche taphonomique des contextes de déposition et de découverte.


Spécialistes, pour deux d’entre eux, d’archéologie funéraire (Jenny Kaurin et Stéphane Marion), et pour le troisième (Gérard Bataille) des dépôts métalliques en sanctuaires, les trois co-organisateurs ont su unir leurs centres d’intérêt et leurs compétences pour proposer une approche globale de ces phénomènes, qui s’inscrit dans une démarche « d’archéologie du rite », telle que définie, à la suite de John Scheid, par quelques chercheurs depuis une quinzaine d’années.


KAURIN Jenny, MARION Stéphane, BATAILLE Gérard dir. : Décrire, analyser et interpréter les pratiques de dépôt à l’âge du Fer. Actes de la table ronde de Bibracte, Centre archéologique européenn (Glux-en-Glenne, 2-3 février 2012). Glux-en-Glenne : Bibracte, 2015 ? 192 pages, 96 ill. (Bibracte ; 26). Prix de vente : 35 €


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Volume 25

La romanisation en question. Vaisselle céramique et processus d’acculturation à la fin de l’âge du Fer en Gaule interne

Sylvie Barrier
 
Fruit d'une thèse de doctorat, cet ouvrage se propose de comparer les rythmes et les modalités de l'acculturation des populations de Gaule interne de la première moitié du IIe s. av. J.-C. au début di Ier siècle de notre ère au moyen de l'étude de la céramique fine, dont le répertoire évolue très rapidement pendant la période. Basée sur les données d'une vingtaine de sites urbains (oppida, capitales de cité, vici répartis en trois aire géographiques (Centre, Est et Centre-Ouest), cette étude propose une présentation céramologique classique, mais aussi des modes d'analyse nouveaux comme le calcul d'un indice de romanisation pour évaluer et comparer le degré d'acculturation des ensembles retenus. Différentes méthodes statistiques, comme des sériations graphiques ou des analyses factorielles des correspondances, sont par ailleurs employées pour mettre en évidence les aspects qualitatifs du phénomène d'acculturation et décomposer son processus en trois niveaux principaux.


Ce volume est accompagné d'un référentiel numérique téléchargeable à l’adresse suivante : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01327761


BARRIER (S.) – La romanisation en question. Vaisselle céramique et processus d'acculturation à la fin de l'âge du Fer en Gaule interne. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2014, 318 p., 182 ill. (Bibracte : 25).Prix de vente : 35 €.


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Volume 24

Etudes sur Bibracte - 2

Vincent Guichard
 
L'ambition de ce deuxième recueil est de rendre compte de recherches de fond menées sur le site de l'oppidum de Bibracte qui n'ont pas l'ampleur d'une monographie et qui, à l'inverse, trouveraient difficilement place dans des revues spécialisées, parce qu'elles s'appuient sur un important corpus de données dont on a souhaité la publication exhaustive.


La restitution de trois fouilles menées sur le mont Beuvray constitue ainsi la plus grosse partie de ce volume. Alain Duval et Dominique Lacoste analysent l'atelier de forgerons remarquablement conservé en avant de la Porte du Rebout. Leur contribution est complétée par le compte rendu de deux journées d'étude sur les ateliers de travail du fer coanimées par Marion Berranger et Alain Duval. Thierry Luginbühl, Fanny Lanthemann et Jana Hoznour rendent compte de campagnes de recherche de l'université de Lausanne sur le Theurot de la Wivre, où des vestiges de terrassements de grande ampleur voisinent avec des vestiges de constructions à ossature de bois associées à de l'artisanat du fer. Enfin, le volume expose les résultats de l'important chantier de l'Université Libre de Bruxelles à la Pâture du Couvent. Ce dossier laissé inachevé par Pierre-Paul Bonenfant, qui nous a quittés en 2010, a été finalisé par Laurent Bavay.


Au rang des études transversales, Sylvie Barrier fait le point des éléments de datation disponibles pour la dernière phase de fonctionnement de l'oppidum. Enfin, Gwenaël Hervé expose le potentiel de la technique de datation par archéomagnétisme pour la période de la fin de l'âge du Fer, à partir d'une recherche qui s'appuie en grande partie sur des mesures effectuées à Bibracte.


GUICHARD (V.) dir. – Etudes sur Bibracte – 2. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2014, 378 p., 275 ill., 27 pl. (Bibracte ; 24).Prix de vente : 35 €.


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Volume 23

La fontaine de Loulié au Puy d’Issolud : le dossier archéologique du siège d’Uxellodunum

Jean-Pierre Girault, avec une préface de Michel Reddé
 
La prise d'Uxellodunum et la fin tragique de ses défenseurs, dont César fit couper les mains, constituent l'un des derniers épisodes marquants de la guerre des Gaules. En 1866, Napoléon III indiquait dans son Histoire de Jules César que les fouilles faites au Puy d'Issolud, en 1865, ne laissent plus aucun doute sur l'emplacement d'Uxellodunum. Cette affirmation n'a pourtant pas coupé court à une controverse qui occupait les érudits du Lot depuis la Renaissance, bien au contraire. La chute de l'empereur vit la remise en cause de l'ensemble de son œuvre, y compris en matière d'archéologie, domaine dans lequel il avait été particulièrement actif.


Cet ouvrage propose une révision complète du dossier. Il s'appuie sur une enquête menée dans les archives et les réserves de musées, puis sur le terrain de 1997 à 2005. Le site avait sombré dans l'oubli et son débroussaillage révéla un terrain totalement miné par les fouilles anciennes.
C'est une pièce essentielle du dossier archéologique des guerres césariennes qui est livrée ici et qui permet une relecture féconde des sources littéraires.


GIRAULT (J.-P.) – La Fontaine Loulié au Puy d'Issolud. Le dossier archéologique du siège d'Uxellodunum. Glux-en-Glenne, Bibracte, 2013 (Bibracte ; 23). 176 pages, 87 illustrations, 16 planches Prix de vente : 35 €.


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Volume 22

Regards sur la chronologie de la fin de l'âge du Fer (IIIe-Ier siècle avant notre ère) en Gaule non méditerranéenne

sous la direction de Philippe Barral et Stephan Fichtl

La table ronde sur la chronologie de la fin de l’âge du Fer dans l’est de la France, tenue à Bibracte du 15 au 17 octobre 2007, est née des difficultés rencontrées pour comprendre et utiliser les chronologies relatives de la fin de l’âge du Fer. La bibliographie vieillissante et la dispersion très forte des informations issues des recherches récentes rendaient urgent l’établissement d’un bilan synthétique apte à pallier la carence actuelle de formalisation du cadre chronologique de cette période et à fournir si possible un outil utile à des conclusions historiques.

Ainsi, vingt-six ans après le colloque de Valbonne qui avait traité du même sujet à l’échelle nationale, l’ambition de la table ronde était donc de proposer, en confrontant entre elles des périodisations régionales, un tour d’horizon actualisé de ce moment important de l’histoire de la Gaule de l’Est et de le transmettre à l’ensemble de la communauté scientifique par l’intermédiaire d’une publication.

Les synthèses régionales sur l’est de la France, qui occupent naturellement une place importante de ce volume, sont éclairées par des bilans synthétiques de régions ou de sites périphériques et par les progrès récemment obtenus sur telle ou telle catégorie de mobilier.

Le présent volume dépasse donc largement les ambitions initiales de la table ronde en fournissant un état des connaissances qui concerne une très vaste région, des Alpes au littoral atlantique. On confirme qu’il est possible de définir un cadre chronologique supra-régional, cohérent à l’échelle de l’espace nord-alpin et rythmé par des mutations économiques et techniques qui affectent toute cette zone. On utilise pour cela différents marqueurs chronologiques qui valident le modèle d’innovations techniques et d’importations adoptées rapidement et uniformément dans l’ensemble du territoire étudié. Le panorama synthétique présenté a donc gagné en finesse et constitue une étape importante de la recherche.

Ce volume et les réflexions qu’il suscite constituent donc une excellente feuille de route pour les recherches à venir en matière de chronologie de la fin de l’âge du Fer, essentielle pour mieux positionner les observations archéologiques relatives aux deux derniers siècles avant notre ère sur l’axe d’un temps particulièrement riche en événements et en mutations sociales.

Barral (Ph.), Fichtl (St.) dir. Regards sur la chronologie de la fin de l'âge du Fer (IIIe-Ier siècle avant J.-C.) en Gaule non méditerranéenne. Actes de la table ronde tenue à Bibracte "Chronologie de la fin de l'âge du fer (IIIe-Ier siècle avant J.-C.) dans l'est de la France et les régions voisines". Glux-en-Glenne, 15-17 octobre 2007. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2012. Dossier imprimé : 342 p., 149 ill. – dossier numérique : www.bibracte.fr ; 7 p. texte, 312 ill. (Bibracte ; 22).Prix de vente : 35 €

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Volume 21

Aspects de la romanisation dans l’est de la Gaule

sous la direction de M. Reddé, P. Barral, F. Favory, J.-P. Guillaumet, M. Joly, J.-Y. Marc, P. Nouvel, L. Nuninger, C. Petit
 
Romanisation : ce terme que certains pourraient concevoir comme passéiste est envisagé ici comme un simple moment du temps, celui de la transformation à la fois lente, hétérogène et inégale des sociétés protohistoriques au contact des nouvelles réalités induites par la conquête italienne.
Nous avons choisi comme zone d'étude un territoire géographiquement cohérent, la Gaule de l'Est, en réunissant les chercheurs qui parfois s'ignorent alors qu'ils travaillent sur des terrains proches, avec des problématiques similaires.
L'ouvrage, collectif, est conçu comme un ensemble de recherches classées par thèmes, qui s'appuient sur des cas d'étude récemment menées, encadrées par des bilans documentaires plus généraux et des synthèses.


REDDÉ (M.), BARRAL (Ph.), FAVORY (Fr.), GUILLAUMET (J.-P.), JOLY (M.), MARC (J.-Y.), NUNINGER (L.), PETIT (Chr.) dir. – Aspects de la Romanisation dans l’Est de la Gaule. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2011 (Bibracte ; 21). Deux volumes, 966 pages, 265 ill. (21/1 : p. 1-496, 142 ill. ; 21/2 : p. 497-966, 123 ill.). Prix de vente : 38 € pour chaque volume.

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Volume 20

Carpologia

sous la direction de Julian Wiethold
 
L'active communauté scientifique des carpologues français a tenu en 2005 ses rencontres annuelles à Bibracte.
Ce volume se présente sous la forme d'un recueil d'articles qui abordent une grande diversité de sujets, tant d'un point de vue méthodologique que chronologique et géographique.
Le résultat est en quelque sorte un "bouquet de fleurs carpologiques" cueillies dans différentes régions. On trouvera aussi dans ce "bouquet" des articles sur des aspects novateurs de la recherche, des réflexions méthodologiques et des témoignages du travail interdisciplinaire entre archéologues et carpologues. Les efforts conjugués de ces disciplines peuvent ainsi, à partir d'une meilleure connaissance de l'agriculture et de la végétation anthropisée aux époques passées, permettre de mieux comprendre et protéger la biodiversité actuelle.
Cet ouvrage rend hommage à notre collègue Karen Lundström-Baudais, décédée dans les mois qui ont suivi cette rencontre, à la suite d'une longue maladie. Une bonne partie des jeunes chercheurs qui y participaient lui sont redevables, ayant bénéficié de ses expérimentations ethnoarchéologiques et de ses perspectives innovantes.


WIETHOLD (J.) dir.- Carpologia. Articles réunis à la mémoire de Karen Lundström-Baudais. Actes des rencontres d'archéobotanique organisées par Bibracte, Centre archéologique européen, et le Centre de Recherches Archéologiques de la Vallée de l'Oise (CRAVO), 9-12 juin 2005, Glux-en-Glenne.Glux-en-Glenne : Bibracte, 2011, 254 pages, 125 ill. noir et blanc ; 8 pages h.t., 51 ill. couleur. Collection Bibracte 20. Prix de vente : 32 €.


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Volume 19

Murus celticus : architecture et fonctions des remparts de l'âge du Fer

Sous la direction de Stephan Fichtl
 
Ces dernières années, de nombreuses fouilles ont apporté des éléments nouveaux tant sur le plan de l'architecture que sur celui de la datation des remparts protohistoriques. Si le rempart correspond souvent à la première intervention archéologique sur un site fortifié, les sondages sont bien souvent restés modestes et leur étude bien souvent sommaire.
Des dates dendrochronologiques sur les sites d'Yverdon et de Besançon nous permettent de bien caler la construction de ces remparts. Parallèlement, plusieurs fouilles plus anciennes ont été publiées, comme les sites éponymes de Preist et de Kelheim, ou encore le rempart du Mont Vully. Le moment a donc semblé propice à une table ronde internationale sur cette question.
Cette table ronde a débouché sur la question de la fonction des remparts protohistoriques - défensive, ostentatoire ou symbolique - et de leur chronologie.


Fichtl (St.) dir. Murus celticus. Architecture et fonctions des remparts de l'âge du Fer. Actes de la table ronde organisée par l'UMR 7044 de Strasbourg, l'UMR 6173-CITERES de Tours et Bibracte, à Glux-en-Glenne, les 11 et 12 octobre 2006. Glux-en-Glenne, Bibracte, 2010 (Collection Bibracte ; 19).Prix de vente : 36 €

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Volume 18

Die eisernen Werkzeuge aus Bibracte – L’outillage en fer de Bibracte

Doreen Mölders
 
Dans les années 1860, dès le début des fouilles à Bibracte, Jacques-Gabriel Bulliot avait dégagé, dans les parcelles du Champlain et de la Côme Chaudron, un ensemble de constructions qu'il qualifia d'ateliers artisanaux. Il y mentionna la découverte de nombreux outils.
Dans le cadre de l'étude systématique des archives de fouille et du mobilier, Doreen Mölders, étudiante à l'université de Leipzig (Allemagne), a réalisé entre 2002 et 2004 un travail universitaire de maîtrise sur l'outillage en fer dont ce livre est issu.


L'étude lui permit d'identifier 181 outils en fer. Le fondement est un catalogue systématique, en deux langues, où chaque objet est illustré. Selon la tradition allemande, en est exclu l'outillage utilisé dans le cadre domestique, l'agriculture, le jardinage, la pêche.
Cet ouvrage met à plat des données documentées succinctement au XIXe siècle et souvent surinterprétées. Il assure une continuité entre les travaux de J.-G. Bulliot et les recherches actuelles et ouvre de nouvelles pistes de réflexion.


Mölders D. Die eisernen Werkzeuge aus Bibracte : ein Beitrag zur Erforschung des keltischen Handwerks nach den Arbeiten von Jacques-Gabriel Bulliot und Joseph Déchelette = L'outillage en fer de Bibracte : une contribution à l'étude de l'artisanat celtique d'après les travaux de Jacques-Gabriel Bulliot et Joseph Déchelette. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2010, 204 p.; 73 illustrations (Collection Bibracte ; 18).Prix de vente : 24 €

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Volume 17

Fouilles de la fontaine Saint-Pierre au mont Beuvray

Philippe Barral et Hervé Richard
 
A l'intérieur de Bibracte, la fontaine Saint-Pierre se trouve à mi-distance entre le quartier résidentiel du Parc aux Chevaux, au nord, et le secteur cultuel de la Terrasse, au sud. Alimentée par une des sources principales du Mont Beuvray, c'est un des lieux emblématiques du site, qui a toutefois peu intéressé les archéologues du XIXe siècle. Un programme de recherche visant à mettre au jour les aménagements antiques de la source fut lancé en 1988 et s'est achevé en 1996. Un second objectif était de retrouver dans les sédiments humides des restes végétaux permettant de restituer l'ambiance végétale dans l'enceinte de l'oppidum et à proximité.


Cet ouvrage constitue la troisième monographie de fouilles réalisées au sein de l'oppidum depuis la reprise des recherches en 1984. Dans ce volume, à la suite de la description des aménagements successifs de la source, on trouvera différentes contributions spécialisées, puis une conclusion portant sur l'interprétation fonctionnelle et sociale des bâtiments et structures mis au jour.


Barral, Richard dir. Fouilles de la fontaine Saint-Pierre au Mont Beuvray (1988-1992, 1996). Aménagements d'une source sur l'oppidum de Bibracte. Bibracte, Centre archéologique européen, 2009, 263 p., 8 pl. h. t., 175 ill. (Collection Bibracte;17).Prix de vente : 32 €


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Volume 16

Construire le temps

sous la direction de Anne Lehoërff
 
Le colloque Construire le temps. Histoire et méthodes des chronologies et calendriers des derniers millénaires avant notre ère en Europe occidentale avait pour ambition de réunir des spécialistes européens afin de dresser un bilan sur l'histoire de la construction des calendriers du second et premier millénaires avant notre ère.
Cette histoire, longue d'un siècle et demi environ, est complexe dans la mesure où, dans certains cas, des documents écrits existent mais dont les dates ne s'harmonisent pas toujours avec les résultats obtenus par d'autres méthodes, en particulier celles de laboratoire qui ont beaucoup évolué ces dernières années.


Comment la recherche en est-elle arrivée à ces contradictions et comment peut-elle les résoudre pour écrire l'histoire de ces sociétés qui ne saurait se faire sans chronologie, sans calendrier ?
Des chercheurs européens, d'horizons différents (protohistoriens, antiquisants), se sont donc penchés tour à tour sur un des aspects de cette vaste et riche question d'historiographie autant que d'archéologie.


Lehoërff (A.) dir, Construire le temps. Histoire et méthodes des chronologies et calendriers des derniers millénaires avant notre ère en Europe occidentale. Actes du XXXe colloque international de Halma-Ipel, UMR 8164 (CNRS, Lille 3, MCC) 7-9 décembre 2006, Lille. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2008 (Collection Bibracte ; 16, ISSN 1281-430 X). Prix de vente : 35 €.


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Volume 15

Gestion et présentation des oppida. Un panorama européen.

sous la direction de Irena Benková et Vincent Guichard
 
Plus de cent cinquante sites archéologiques répondent, à travers l'Europe, aux critères qui permettent de les identifier à des oppida celtiques de la fin de l'âge du Fer. Ces oppida constituent un vaste phénomène urbain attesté au nord des Alpes, de l'Atlantique à l'Europe centrale. Malgré son importance historique, ce phénomène reste encore largement méconnu du public européen. Le projet de coopération « Oppida : premières villes européennes au nord des Alpes » lancé à l’initiative de Bibracte en 2005 avec le soutien de la Commission européenne (programme Culture 2000) avait pour ambition de contribuer à pallier cette lacune.


Le présent volume rend compte d’une journée de réflexion tenue à Beroun, en Bohême centrale, où une vingtaine de professionnels ont partagé leurs points de vue sur les enjeux de la protection et de la restitution au public de cet aspect du patrimoine européen
La douzaine d’articles réunis ici comprend des études de cas et des approches thématiques. Tous contribuent au débat sur les possibilités et les conditions d’une meilleure accessibilité des oppida au public. On considère notamment les caractères spécifiques de ces sites, tant défavorables – comme leur large étendue et la faible lisibilité des vestiges immobiliers qu’ils recèlent – que favorables – comme la qualité des paysages dans lesquels ils s’inscrivent souvent – à leur protection et à leur présentation. Les mises en valeur déjà réalisées ou en projet témoignent de la diversité des approches possibles et des difficultés rencontrées.


On aborde aussi plus largement la question essentielle des messages que l’on veut transmettre au public et des questions auxquelles on souhaite le sensibiliser tout autant que les moyens pour y parvenir, avec une attention particulière portée aux propositions de restitutions, tant “passives” (architecture des parcs archéologiques) “qu’actives” (expériences de reenactement qui fleurissent en ce début de XXIe siècle).
Au total, ce recueil d’articles sur un sujet jamais traité jusqu’à ce jour de façon monographique, vise à sensibiliser les professionnels concernés – qu’ils soient archéologues, représentants des autorités en charge de la gestion des sites ou concepteurs de projets de mise en valeur – à quelques questions récurrentes dont le traitement ne peut que profiter par une mise en commun.


Benková (I.), Guichard (V.) dir., Gestion et présentation des oppida ; un panorama européen. Actes de la table ronde de Beroun, 26 septembre 2007. Glux-en-Glenne ; Prague ; Bibracte ; Institut archéologique de Bohême centrale, 2008 ;(Bibracte ; 15). Prix de vente : 38 €


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Volume 14

Sur les traces de César : militaria tardo-républicains en contexte gaulois

Sous la direction de Mathieu Poux
 
Ce volume marque l'aboutissement d'une rencontre organisée en octobre 2002 à Bibracte, en marge de l'exposition "Sur les traces de César".


Fruit d'un travail collectif réalisé par des chercheurs de tous horizons, ce recueil se focalise sur l'instrumentum de la guerre mais aborde bien d'autres domaines.
Il propose un premier bilan des recherches inédites menées sur ce thème, offrant une base solide pour des études plus approfondies. L'un des principaux thèmes abordés, qui est aussi le plus problématique, touche à la confusion qui s'opère souvent entre armement celtique et romain, les armes "romaines" ne signalant en effet pas toujours la présence de soldats romains.


Poux (M.) dir. – Sur les traces de César. Militaria tardo-républicains en contexte gaulois. Actes de la table ronde du 17 octobre 2002. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2008, 462 p., 248 ill. (Bibracte ; 14). Prix de vente : 38 €


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Volume 13

Les monnaies gauloises et romaines de l'oppidum de Bibracte

Katherine Gruel et Laurent Popovitch
 
Les monnaies se définissent dans un cadre économique et politique. leur valeur, leurs modalités d'échange, le volume émis, le ratio entre les alliages monétaires, leur aire de circulation, sont régis par une autorité reconnue comme garant. Qui détient cette autorité en Gaule ? En absence de textes, les monnaies gauloises portent témoignage d'une réalité complexe. Les monnaies de fouilles de Bibracte constituent une documentation exceptionnelle, tant du fait du nombre de monnaies que de leur présence à chaque étape de la vie du site.


Après un bref historique des collections, l'ouvrage aborde différents points qui sont autant de pistes pour la recherche numismatique actuelle. Les auteurs s'interrogent sur la fabrication monétaire, puisqu'un atelier de frappe semble attesté à Bibracte, et analysent ensuite les faciès monétaires gaulois et romains du site. Le catalogue des monnaies constitue la deuxième partie du volume.


Gruel, Popovitch 2007 : GRUEL (K.), POPOVITCH (L.). – Les monnaies gauloises et romaines de l'oppidum de Bibracte. Glux-en-Glenne : Bibracte, Glux-en-Glenne : BIBRACTE, Centre archéologique européen, 2007, 384 p., 408 ill. (Bibracte ; 13).Prix de vente : 38 €


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Volume 12-6

Celtes et Gaulois, l'archéologie face à l'Histoire - Colloque de synthèse.

Sous la direction de Christian Goudineau, Vincent Guichard, Gilbert Kaenel
 
Ce volume fait suite à un colloque tenu en juillet 2006 au Collège de France. Ce colloque constituait lui-même la phase finale d’un travail collectif qui s’est concrétisé en 2005 par cinq tables rondes tenues à Leipzig, Bologne, Budapest, Cambridge et Lausanne. Celles-ci se proposaient d’insérer dans des perspectives historiques les acquis obtenus par la recherche archéologique depuis environ un quart de siècle.


Cinq thèmes avaient été retenus : quelle place ont occupé Celtes et Gaulois dans l’historiographie et l’idéologie modernes ? À partir de quand peut-on parler de Celtes ? En quoi le regard des Civilisés sur les Barbares a-t-il influencé les analyses historiques sur Celtes et Gaulois ? La fin de l’âge du Fer représente-t-elle une période de vastes mutations ? La romanisation a-t-elle éradiqué le passé, ou bien peut-on définir un héritage celtique ou gaulois ?
Les cinq séances du colloque ont été introduites par un rapport de synthèse de l'organisateur de chaque table ronde consacré au thème correspondant, avec la préoccupation constante de cerner les conséquences historiques des travaux archéologiques et d’en tirer des conclusions accessibles à un public non spécialisé. Le présent volume consigne ces cinq rapports. Il est complété par plusieurs contributions.


François Savatier s’est attaché à étudier, sous un angle sociologique, la communauté des chercheurs qui se réclament des études celtiques et de l’archéologie de l’âge du Fer. John Collis aborde la question de l’enseignement comme facteur déterminant des clivages idéologiques perceptibles au sein de cette communauté. Alain Testart, enfin, avec son regard extérieur d'anthropologue, se pose deux questions, celle de la pertinence de l’approche archéologique de la question de l’identité culturelle celtique et celle de l’organisation des sociétés étudiées par les archéologues protohistoriens.
Au total, le volume témoigne de l’état des "études celtiques” (principalement de l’approche archéologique) en ce début du XXIe siècle.


GOUDINEAU (Chr.), GUICHARD (V.), KAENEL (G.) dir. — Celtes et Gaulois, l’Archéologie face à l’Histoire : colloque de synthèse. Paris, Collège de France, du 3 au 7 juillet 2006. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2010, 238 p., 19 ill. (Bibracte ; 12/6).Prix de vente : 25 €


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Volume 12-5

La romanisation et la question de l'héritage celtique

sous la direction de Daniel Paunier
 
Actes de la table ronde de Lausanne, 17-18 juin 2005.


La table ronde de Lausanne avait pour objet de mieux saisir et de réévaluer le devenir de la civilisation des Celtes après l'intégration politique des peuples vaincus dans l'Empire.
Dans cette perspective, la romanisation est considérée, non comme un phénomène unidirectionnel mais comme un processus culturel évolutif et diversifié qui concerne les élites mais aussi toutes les classes sociales.


Les questions abordées sont, entre autres, celles des changements politiques, économiques et sociaux, entraînés par l'intégration du monde celtique à l'Empire ; la nature, le rythme et les spécificités de la romanisation selon les provinces, les domaines d'activité et de pensée et les classes sociales ; l'identité des acteurs de la romanisation et le rôle des peuples celtiques dans la construction de l'Empire ; le degré d'originalité de la culture provinciale dans les anciens territoires celtiques et l'importance des survivances celtiques…


Paunier (D.) dir. – Celtes et Gaulois, l'Archéologie face à l'Histoire, 5 : la Romanisation et la question de l'héritage celtique. Actes de la table ronde de Lausanne, 17-18 juin 2005. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2006, 248 p., 43 ill. (Bibracte ; 12/5).Prix de vente : 25 €


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Volume 12-4

Les mutations de la fin de l'âge du Fer

sous la direction de Colin Haselgrove
 
Actes de la table ronde de Cambridge, 7-8 juillet 2005.


Les vingt dernières années ont vu des avancées importantes de notre connaissance des oppida, dont le terme recouvre une réalité archéologique multiforme. Les recherches ont aussi montré que la documentation archéologique des IIe et Ier siècles avant J.-C. était loin de se limiter aux oppida. Fermes, sanctuaires, nécropoles, site miniers… sont autant d'aspects d'une réalité archéologique qui était à peu près totalement ignorée à l'aube des années 1980 et qui témoigne d'un niveau de développement socio-économique et démographique insoupçonné jusqu'alors.


La table ronde de Cambridge s'est attachée à replacer les oppida dans une perspective large, tant du point de vue spatial que temporel, afin de tenter de discerner les particularités de la documentation archéologique des IIe et Ier siècles avant J.-C. qui peuvent être le reflet de spécificités des sociétés de l'Europe tempérée.


Haselgrove (C.) dir. – Celtes et Gaulois, l'Archéologie face à l'Histoire, 4 : les mutations de la fin de l'âge du Fer. Actes de la table ronde de Cambridge, 7-8 juillet 2005. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2006. 280 p., 103 ill. (Bibracte : 12/4).Prix de vente : 25 €


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Volume 12-3

Les civilisés et les barbares (du Ve au Ier siècle avant J.-C.)

sous la direction de Miklos Szabo
 
Actes de la table ronde de Budapest, 17-18 juin 2005.


En quoi le regard des Civilisés sur les Barbares a-t-il influencé les analyses historiques sur Celtes et Gaulois ? C'est la question principale à laquelle la table ronde de Budapest tentait de répondre, en mettant en évidence le décalage entre l'image stéréotypée de barbare produite par les "Civilisés" méditerranéens et la réalité archéologique.


Les processus d'acculturation et les modalités des contacts dans l'Europe protohistorique sont les sujets privilégiés dans ce volume. Ils sont débattus au moyen d'approches thématiques et d'études régionales. Faut-il par exemple considérer l'expansion du monde celtique durant la période étudiée comme une série d'actes de pillage ou comme une tentative de colonisation ?


Au total, les analyses très poussées des nouvelles données matérielles, ainsi que la relecture des textes antiques, permettent de présenter un bilan critique apte à ouvrir de nouveaux horizons de recherche.


Szabó (M.) dir. – Celtes et Gaulois : l'Archéologie face à l'Histoire, 3 : les Civilisés et les Barbares (du Ve au IIe siècle avant J.-C.). Actes de la table ronde de Budapest, 17-18 juin 2005. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2006, 258 p., 130 ill. (Bibracte ; 12/3).Prix de vente : 25 €


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Volume 12-2

La Préhistoire des Celtes

sous la direction de Daniele Vitali
 
Actes de la table ronde de Bologne, 28-29 mai 2005.


La documentation archéologique disponible a fortement augmenté depuis qu'ont été caractérisés les faciès culturels du Domaine hallstattien occidental et de La Tène. C'est à partir de ces progrès de la recherche que la question celtique est aujourd'hui reconsidérée par les archéologues.
De leur côté, les linguistes ont délimité une région du continent où étaient parlées au dernier millénaire avant le changement d'ère des langues appartenant à une famille distincte, qu'ils ont également désignée comme celtique.


Réexamen des sources, mise en question des paradigmes et confrontation des approches issues de disciplines très différentes font donc partie des questions que se posent les auteurs de ce volume.


Vitali D., dir. - Celtes et Gaulois : l'Archéologie face à l'Histoire, 2 : la Préhistoire des Celtes. Actes de la table ronde de Bologne-Monterenzio, 28-29 mai 2005. Glux-en-Glenne : BIBRACTE, 2006, 236 p., 75 ill. (Bibracte ; 12/2) Prix de vente : 25 €


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Volume 12-1

Celtes et Gaulois dans l'Histoire, l'historiographie et l'idéologie moderne

sous la direction de Sabine Rieckhoff
 
Actes de la table ronde de Leipzig, 16-17 juin 2005.


La table ronde de Leipzig a eu pour objet d'analyser l'évolution de la perception des Celtes au cours de 25 derniers siècles, depuis les premiers récits des auteurs grecs jusqu'aux points de vue développés par les scientifiques d'aujourd'hui et à ceux popularisés par la culture de masse.


Les articles de ce volume montrent que le concept de "Celtes", très largement débattu aujourd'hui, ne peut être utilisé sans préciser le champ sémantique que l'on considère, tant celui-ci varie selon les moments de la recherche et les points de vue.


Rieckhoff S., dir. - Celtes et Gaulois, l'Archéologie face à l'Histoire, 1 : Celtes et Gaulois dans l'Histoire, l'historiographie et l'idéologie moderne. Actes de la table ronde de Leipzig, 16-1 juin 2005. Glux-en-Glenne : BIBRACTE, 2006, 252 p., 79 ill. (Bibracte ; 12/1). Prix de vente : 25 €


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Volume 11

Les dépôts métalliques au second âge du Fer en Europe tempérée

sous la direction de Gérard Bataille et Jean-Paul Guillaumet
 

Les premiers dépôts des âges du Fer, identifiés à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, furent découverts dans des rivières, des marais et des lacs, comme à La Tène en Suisse et à Kappel en Allemagne. Au début de la seconde moitié du XXe siècle, furent mis en évidence d'autres types de dépôts d'objets en fer, composés en majorité d'outillage artisanal et agricole de la période des oppida.

La découverte de dépôts du premier âge du fer et du début de la période de la Tène est encore plus récente. En France, elle a permis de reclasser un certain nombre de dépôts de haches en bronze, tant dans l'Ouest qu'en Bourgogne et dans les régions limitrophes, en mettant en valeur une déposition encore méconnue de bracelets en alliage base cuivre.

Ce renouvellement de la documentation justifiait la tenue d'une table ronde consacrée aux dépôts d'objets métalliques au second âge du Fer en Europe tempérée. Lors de la présentation des communications, il est apparu que le sujet est une source inépuisable de thèmes de recherche, que chaque auteur développe selon sa propre vision. La diversité des approches montre les multiples réalités du phénomène des dépôts : composition, répartition, signification et datation, ainsi que le travail qui reste encore à accomplir.

Bataille (G.), Guillaumet (J.-P.), dir. – Les dépôts métalliques au second âge du Fer en Europe tempérée. Glux-en-Glenne : Bibracte, Centre archéologique européen, 2006, 336 p., 187 ill. (Bibracte ; 11). Prix de vente : 32 €

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Volume 10

Etudes sur Bibracte - 1

sous la direction de Jean-Paul Guillaumet et Miklos Szabo
 

Dans cet ouvrage, le premier thème abordé est la publication de fouilles récentes, les structures de la grande domus de l'îlot des Grandes Forges, fouillée par le professeur M. Szabo.

Le second thème porte sur des études de mobilier, céramiques, ateliers de fondeurs, émailleurs et chaudronniers, verre, mobilier métallique.

Enfin, le professeur Luginbühl propose le réexamen de l'ensemble des graffites de Bibracte.

Guillaumet J.-P., Szabo M. dir. - Etudes sur Bibracte - 1. Glux-en-Glenne : BIBRACTE, 2005, 313 p., 525 ill. (Bibracte ; 10)
Prix de vente : 36 €

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Volume 8

Le site de la maison 1 du Parc aux Chevaux (PC 1), des origines de l'oppidum au règne de Tibère

sous la direction de Daniel Paunier et Thierry Luginbühl

La maison 1 du secteur du Parc aux Chevaux, la « PC 1 », est sans aucun doute la demeure aristocratique la plus célèbre de Bibracte, depuis les travaux pionniers de Garenne, d’Abboville et surtout les fouilles de Bulliot dans les années 1860-1870.

La publication de PC 1 représente, après Les remparts de Bibracte en 1999, la première monographie établissant le bilan d’une intervention dans l’habitat, au centre de l’oppidum, depuis la reprise des fouilles à Bibracte au milieu des années 1980. Elle est à ce titre emblématique. L’ouvrage offre une image cohérente du développement du secteur PC 1, entre le dernier quart du IIe s. av. J.-C. et le premier quart du Ier s. ap. J.-C., soit durant la période principale d’occupation de l’oppidum. Il témoigne aussi des connaissances accumulées sur le site ; au sein de l’étude des mobiliers, la céramique prend une place de choix, avec notamment une annexe typologique fort utile des céramiques régionales au temps de Bibracte.

Cet ouvrage s’inscrit dès lors comme une référence pour les recherches qui se déroulent et se dérouleront à l’avenir à Bibracte, et plus largement en Bourgogne et dans le monde des oppida. A ce propos, on peut mesurer, à l’aune de la progression des travaux depuis la reprise des fouilles, les effets de la « révolution » des chronologies de la fin des années 1980 et du début des années 1990, et les bouleversements conceptuels induits dans la prise en compte des phénomènes complexes et d’interactions entre sociétés, trop souvent limités aux termes à consonance idéologique forte, mais réducteurs, de « romanisation », ou mieux de « méditerranéisation » et d’« acculturation », appliqués à cette période unique de La Tène finale, charnière entre la Protohistoire et l’Histoire.

Paunier D., Luginbühl T. – Les site de la maison 1 du Parc aux Chevaux (PC 1). Des origines de l’oppidum au règne de Tibère. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2004, 472 p. ; 350 ill ; 7 pl. h.t. couleur (Bibracte ; 8) Prix de vente : 40 €

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Volume 7

Les amphores de Bibracte - 2

Fabienne OLMER

Quinze années de fouilles à Bibracte, pour les archéologues qui ont entrepris d’y travailler, c’est un bilan de 50 tonnes d’amphores extraites du terrain, déplacées, lavées, inventoriées, étudiées et stockées, qui conduit à estimer à plusieurs centaines de milliers le nombre total des amphores parvenues sur le site, entre la seconde moitié du IIe siècle avant notre ère et le début de la période tibérienne.

A Bibracte, entre 1984, date de la reprise des fouilles, et la campagne 1998, parmi les quelque 300 000 fragments d’amphores recueillis, furent mis au jour 313 nouveaux timbres, principalement sur Dressel 1, emblématiques amphores vinaires de la fin de la République romaine, période à laquelle la Gaule s’est, pour ainsi dire, offerte aux influences méditerranéennes en acquérant toutes sortes de produits, parfois nouveaux, au rythme soutenu de volumineuses cargaisons. Certains de ces timbres étaient encore inconnus sur le site, voire inédits même ailleurs en Gaule, tandis que d’autres, au contraire, étaient connus depuis les fouilles du XIXe siècle, et réétudiés par F. Laubenheimer dans un premier catalogue publié en 1991.

Le catalogue présente donc des données inédites. Y ont été adjoints les timbres découverts sur les autres sites de Bourgogne, soit 156 marques en majorité sur Dressel 1, qui forment un complément indispensable aux recueils des marques de Bibracte. Leurs données réunies (662 timbres) permettent d’élaborer une série de réflexions sur la circulation des amphores aux deux derniers siècles avant notre ère en Gaule du centre Est. Cette extraordinaire moisson de timbres qu’a livrée Bibracte en fait désormais une référence incontournable à l’échelle de l’Europe, site unique qui à lui seul permet de dresser des hypothèses sur le mécanisme de diffusion des vins de l’Italie romaine, voire sur certains des aspects de la production.

Olmer F. – Les amphores de Bibracte, 2. Le commerce du vin chez les Eduens d’après les timbres d’amphores. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2003, 375 p. ; 1150 ill. ; 7 pl. h..t. – (Bibracte ; 7) Prix de vente : 38 €

 

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Volume 6

Les âges du Fer en Nivernais, Bourbonnais et Berry oriental

sous la direction de Didier Maranski, Vincent Guichard

Actes du XVIIe colloque de l'Association Française pour l'Etude de l'äge du fer, Nevers, 20 au 23 mai 1993.

Chaque année, l’AFEAF tient un colloque dans une région nouvelle et dresse un bilan provisoire des recherches locales sur les périodes de Hallstatt et de La Tène.

La reprise des fouilles sur le Mont Beuvray impliquait aussi de mieux connaître son environnement géographique. Tracer alors les limites d’une région pour mieux évaluer les résultats acquis dans diverses investigations n’est point tâche aisée. Après réflexion, le Morvan, la vallée de la Loire nivernaise et le Berry oriental servirent de cadre pour le thème régional du colloque de 1993 qui fut tenu à Nevers.

Mais il ne faut pas hésiter, en archéologie protohistorique, à replacer une région dans un contexte plus large. A Nevers, on ne devait pas oublier qu’au-delà du Morvan, vers l’est, coulait la Saône, certes voie de communication reconnue entre Méditerranée et Rhin, mais aussi point de départ de nombreuses pistes, conduisant par les contreforts du massif central à la vallée de la Loire. D’où l’ouverture de perspectives, vers les confluents Saône-Doubs, par exemple, mais aussi vers le Bourbonnais et la Basse Bourgogne.

Le thème général traditionnel, compte tenu des apports des fouilles du Mont Beuvray, traite de « regards européens sur l’âge du Fer en France », dans une perspective éclectique, comme en témoigne la série de brillantes communications contenues dans ce volume. Datations, techniques de fouilles, muséographie, voisinèrent avec des problématiques sur l’interprétation des matériels, sur les mouvements celtiques, la noblesse éduenne, les importations méditerranéennes.

Maranski D., Guichard V., dir. – Les âges du Fer en Nivernais, Bourbonnais et Berry oriental. Regards européens sur les âges du Fer en France. Glux-en-Glenne : centre archéologique européen du Mont Beuvray, 2002, 432 p., 252 ill. (Bibracte ; 6).Prix de vente : 34 €

 

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Volume 5

L'aristocratie celte à la fin de l'âge du fer (IIe s. avant J.-C. - Ier s. après J.-C.)

sous la direction de Vincent Guichard, Franck Perrin

Actes de la table ronde des 10 et 11 juin 1999.

L’image qui vient immédiatement à l’esprit dès que l’on évoque l’aristocratie celte de l’âge du Fer est sans nul doute celle des monumentales et fastueuses sépultures du Hallstatt et du tout début de la Tène. Mais qu’en était-il pour la fin du second âge du Fer ? L’époque est a priori autrement mieux documentée que celle qui l’a précédée, grâce notamment à l’appui fourni par les textes historiques et ethnographiques et par les données épigraphiques. Personnalisée aux yeux de tous par des personnages emblématiques tels que l’Arverne Vercingétorix, cette aristocratie nous apparaissait jusqu’alors dépourvue d’expression archéologique autre que numismatique ; des travaux précurseurs, sur des régions bien documentées laissaient entrevoir d’autres horizons.

Ce constat fit alors germer l’idée d’une exposition sur les tombes à mobiliers privilégiés de la fin de l’âge du Fer, présentée au musée de la civilisation celtique à Bibracte, d'avril à octobre 1999. Au gré des contacts, le sujet apparut bien plus riche que nous ne le supposions et la tenue d’une table ronde permettant des regards croisés sur les différents aspects de l’aristocratie celte aux temps des oppida devint vite une évidence. En juin 1999, une soixantaine de spécialistes se réunirent au Centre archéologique européen du Mont Beuvray autour de la question de l’aristocratie celte à la fin de l’âge du Fer.

Le présent volume rassemble les communications présentées par une trentaine d’entre eux, portant sur la Gaule telle que César l’a définie, mais aussi sur la Cisalpine, la Bretagne insulaire et les territoires d’outre-Rhin. Les points de vue sont variés : archéologique, archéozoologique, numismatique, historique, littéraire, épigraphique, iconographique et anthropologique. Il est complété par un corpus de textes commentés. L’un des points essentiels que ne manquera pas de noter le lecteur est que notre connaissance de l’aristocratie gauloise n’en est qu’à ses débuts. Oubliés par la recherche des siècles passés, tombes et habitats des personnages et les sources littéraires restent à découvrir ; c’est là une situation originale, particulièrement pour l’avenir des études celtiques.

Guichard V., Perrin F., dir. – L’aristocratie celte à la fin de l’âge du Fer (IIe s. avant J ;-C. – Ier s. après J .-C.). Actes de la table ronde des 10 et 1 juin 1999 (Glux-en-Glenne). Glux-en-Glenne : Centre archéologique européen du Mont Beuvray, 2002, 416 p., 132 ill. (Bibracte ; 5).Prix de vente : 38 €

 

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Volume 4

Les processus d'urbanisation à l'âge du Fer

Eisenzeitliche Urbanisationsprozesse

Le Centre archéologique européen du Mont Beuvray a accueilli en juin 1998 le colloque annuel de la section « âge du Fer » des associations sud- et ouest-allemandes de Recherche sur l’Antiquité.

En ce lieu d’urbanisation très précoce que fut Bibracte, il a paru naturel de profiter de l’occasion pour faire le point des connaissances et des interrogations actuelles sur les plus anciens processus d’urbanisation, aboutis ou avortés, qu’ont connu les régions situées aux marges occidentales et septentrionales du Monde classique avant la période romaine. Les articles de ce recueil abordent le sujet selon des points de vue variés, à l’échelle d’une région ou d’un site, voire selon une approche thématique. L’ensemble constitue un état de la recherche pour une large région qui s’étend de la Péninsule ibérique à l’Europe centrale, en passant par la Gaule et la Bretagne insulaire.

Guichard, Sievers, Urban 2000 : GUICHARD (V.), SIEVERS (S.), URBAN (O.-H.) dir. - Les processus d’urbanisation à l’âge du Fer. Eisenzeitliche Urbanisationsprozesse. Glux-en-Glenne : Centre archéologique européen du Mont Beuvray, 2002, 240 p., 55 ill. (Bibracte ; 4).Prix de vente : 27,44 €

Volume 3

Les remparts de Bibracte

sous la direction de Olivier Buchsenschutz, Jean-Paul Guillaumet, Ian Ralston

La première partie de l’ouvrage a pour but de décrire et analyser les structures de la Porte du Rebout, reconnues lors des fouilles du XIXe siècle (1868) et surtout entre 1984 et 1996. Il s’agit d’une porte à ailes rentrantes, dont les fouilles anciennes avaient déjà mis en lumière le mode de construction (murus gallicus) et le caractère monumental (entrée large de près de 20m). Les nouvelles recherches ont permis de fouiller presque intégralement les deux bastions qui encadrent la porte et d’explorer de façon plus conséquente les structures situées en avant de celle-ci. L’histoire de la porte se voit ainsi considérablement précisée. A l’emplacement de chaque bastion ont été identifiés quatre remparts laténiens successifs (auxquels s’ajoute une palissade plus ancienne sous le bastion nord). Leur construction s’échelonne entre la fin du IIe s. et la fin du Ier s. av. J.-C. Le nombre des remparts qui se succèdent sur moins d’un siècle montre la fragilité de ces constructions et l’énergie déployée pour les conserver en l’état. L’installation de bâtiments à caractère domestique à leur emplacement prouve aussi une désaffection complète du rôle défensif de la fortification dans les dernières décennies du Ier s. av. J.-C. Ouvrage complexe, la fortification de la Porte du Rebout reste, après ces recherches, une construction monumentale sans équivalent dans le monde celtique.

La deuxième partie présente les résultats d’observation sur le tracé des anciennes fortifications de Bibracte, qui demeurent sous la forme d’anomalies dans le relief. Le principal apport de ces nouvelles prospections est la mise en évidence d’une seconde enceinte dite désormais « fortification externe », nettement plus vaste que celle reconnue précédemment : avec un périmètre d’environ 7 km, elle enserre une surface de quelque 200 ha, contre 5,2 km et 135 ha pour la fortification interne. Les observations ont également porté sur les entrées percées dans les deux lignes de fortification : 15 emplacements de portes, certaines ou probables, ont été repérés. Ces portes sont en relation avec un réseau de routes antiques, qui semble avoir connu des modifications importantes au cours de la vie de l’oppidum.

Buchsenschutz O., Guillaumet J.-P., Ralston I. dir. - La Porte du Rebout. Glux-en-Glenne : Centre Archéologique Européen du Mont Beuvray (CAE), 1999. – 320 p. ; 178 ill. ; 7 pl. h.t. ; 2 plans 65 x 47 cm – (Bibracte ; 3).Prix de vente : 24,39 €

Volume 2

La quantification des céramiques : conditions et protocole

sous la direction de Patrice Arcelin et Marie Tuffreau-Libre

Actes du colloque des 8 et 9 avril 1998.

Comptabiliser les tessons de céramique qui proviennent d’un contexte stratifié ou d’un ensemble clos est une démarche banale dans la recherche archéologique contemporaine ! Pourtant, les chercheurs sont bien souvent insatisfaits dans l’utilisation comparative des données publiées par d’autres, c’est-à-dire au-delà du cercle de leur équipe de proximité. A cela, plusieurs raisons majeures : la diversité des milieux antiques ou médiévaux analysés, comme celle de leurs approches, peuvent engendrer des processus méthodologiques spécifiques, sans que l’expression synthétique des résultats obtenus ne soit formulée en termes clairement définis et compréhensibles par tous. Une table ronde nationale s’est tenue au Centre archéologique européen du Mont Beuvray en avril 1998 pour effectuer un bilan rapide des acquis de la recherche européenne en la matière. Les participants, au-delà de la communication de leurs expériences et de leurs réflexions, ont eu comme perspective la mise au point d’une norme de comptabilisation des céramiques, langage élémentaire attendu pour le développement efficace de la communication scientifique dans ce domaine.

En seconde partie du volume, le lecteur trouvera la synthèse des propositions établies par les participants à la table ronde sous la forme d’un protocole de quantification des céramiques archéologiques. Les principes comme l’encadrement de la méthode retenue prennent en compte au plus près les dénominateurs communs issus des habitudes de la recherche contemporaine, pour en proposer une expression cohérente et minimale, ouverte à tout complément d’information jugé indispensable. Ce protocole de quantification se veut pleinement réaliste en regard des contraintes de la discipline, en temps comme en moyens.

Arcelin P., Tuffreau-Libre M., dir. - La quantification des céramiques. Conditions et protocoles. Glux-en-Glenne : Centre Archéologique Européen du Mont Beuvray (CAE), 1998. – 157 p. : 129 fig. – (Bibracte ; 2).Prix de vente : 14,94 €

Volume 1

L'environnement du mont Beuvray

sous la direction d’Olivier Buchsenschutz et Hervé Richard

Bibracte, où les chercheurs travaillent sur les premières étapes de l’urbanisation et de la romanisation en Gaule intérieure, est aujourd’hui au cœur d’un pays couvert de forêts. Le contraste entre un milieu plutôt rude et la création précoce d’un centre urbain explique la mise en place, dès la reprise des fouilles en 1984, d’un groupe de travail chargé d’initier et de gérer les recherches consacrées à l’environnement humain et naturel de ce site. Cet ouvrage présente les premiers résultats de ces recherches ; les articles de ce volume ont été rédigés entre 1990 et 1992. Les différentes approches, intra et extra muros, qui tentent de reconstituer l’évolution du milieu naturel et les stratégies successives d’adaptation de l’homme à ce milieu, sont résolument diachroniques et interdisciplinaires. Les auteurs nous invitent à examiner sous toutes ses facettes une petite région très représentative de la France centrale, en construisant peu à peu, à l’aide des méthodes les plus variées, une véritable géographie historique.

Buchsenschutz O., Richard H., dir. – L’environnement du Mont Beuvray. Glux-en-Glenne : Centre Archéologique Européen du Mont Beuvray, 1996, 207 p., 92 ill. (Bibracte ; 1). Prix de vente : 25,92 €