Depuis le 19e siècle, savants et archéologues s'interrogent sur l'histoire de la cité éduenne, son organisation et son architecture. Révélé par Jacques-Gabriel Bulliot en 1864, l'oppidum fait encore aujourd'hui l'objet d'un important programme de recherche.
1864 – 1914 : La découverte de Bibracte
Depuis 1984, un chantier international
En 1984, un vaste programme de recherches, conçu en collaboration avec des chercheurs de l’Europe entière, est relancé à l’initiative d’archéologues du CNRS, à la suite d’une sollicitation du président de la République François Mitterrand. Ce programme s’accompagne de l’acquisition par l’Etat des pentes du mont Beuvray, le sommet étant propriété du Parc naturel régional du Morvan depuis la fin des années 1970. Il s’en suit la construction d’un centre de recherches et d’un musée, dans le cadre des Grands travaux de l’Etat ; les deux bâtiments signés par le même architecte, Pierre-Louis Faloci, sont inaugurés le 4 avril 1995 par François Mitterrand.
Depuis 1984, ce sont une quarantaine de secteurs du mont Beuvray qui ont été explorés, au cours de plus de 300 opérations de fouilles, réalisées durant l'été par les équipes composées de chercheurs et d'étudiants d'universités européennes. C'est beaucoup, et pourtant, cela ne représente que 3 hectares, c'est-à-dire à peine 5 % de la surface totale de l'oppidum. L'essentiel de Bibracte repose donc toujours sous la forêt.
Et demain ?