Considéré comme le premier pigment artificiel, il est fabriqué par les Egyptiens dès le milieu du 3e millénaire avant notre ère. Il est obtenu par la réduction en fine poudre du « verre » résultant de la cuisson de minerai de cuivre, de sables siliceux et de roches calcaires. La teinte obtenue varie selon la température de fonte et surtout selon les impuretés qui affectent les minéraux utilisés dans la préparation. Matière abondante, il était plus clair que le bleu de l'époque obtenu à partir du minerai d'azurite égyptien et plus résistant à la lumière que le lapis-lazuli importé. Connu des Romains, qui le fabriquent dans la région de Naples, il fait l’objet d’un négoce d’un bout à l’autre de la Méditerranée. Il est utilisé pour les peintures murales, c’est à ce titre que le mentionné Vitruve, mais parfois aussi comme cosmétique. La recette de sa fabrication se perd vers le 4e siècle de notre ère. (diam. 2,6 cm).
Oppidum de Bibracte, Le Parc aux Chevaux, domus PC1
n° inv. 2006.7.7486.2
Fouille d’Alexandra Mirimanoff et Pascal Paris, 2006
Musée de Bibracte
Considéré comme le premier pigment artificiel, il est fabriqué par les Egyptiens dès le milieu du 3e millénaire avant notre ère. Il est obtenu par la réduction en fine poudre du « verre » résultant de la cuisson de minerai de cuivre, de sables siliceux et de roches calcaires. Connu des Romains, qui le fabriquent dans la région de Naples, il fait l’objet d’un négoce d’un bout à l’autre de la Méditerranée. Il est utilisé pour les peintures murales mais parfois aussi comme cosmétique. (diam. 2,6 cm).
1er siècle avant notre ère.