Ce morceau de verre est le fragment d’une coupe à boire fabriquée en Italie selon la technique du millefiori. Bien que ce terme soit né dans l’Italie de la Renaissance, cette méthode de décoration du verre dans la masse était déjà connue des Romains. Ce type de décor est obtenu par la fusion de baguettes de verre de différentes couleurs (pourpre foncé, turquoise, bleu cobalt et blanc pour ce fragment) juxtaposées dans un ordre choisi en un faisceau dont les sections répéteront le même motif régulier (rosace, fleurette, étoile...). Ce premier faisceau, lui-même étiré en baguette, peut à son tour entrer dans de nouvelles combinaisons plus compliquées pour former une sorte de mosaïque ornée. Le verre millefiori se travaille à chaud comme la paraison ordinaire, par soufflage ou par moulage. Ce procédé, qui permet d'inépuisables effets décoratifs, fut porté à sa perfection, aux 15e et 16e siècles, par les Vénitiens dans leurs célèbres verreries de Murano. (L 1,8 cm ; larg 1,6 mm ; ép 0,3 cm).
Oppidum de Bibracte, Le Parc aux Chevaux, domus PC1
Fouille de Daniel Paunier, 1992
n° inv. 992.7.5125.1
Musée de Bibracte
Ce morceau de verre est le fragment d’une coupe fabriquée en Italie selon la technique du millefiori. Bien que ce terme soit né dans l’Italie de la Renaissance, cette méthode de décoration du verre dans la masse était déjà connue des Romains. Ce décor, obtenu par la fusion de baguettes de différentes couleurs (ici rouge foncé, turquoise, bleu cobalt et blanc), permet d'inépuisables effets décoratifs. (L. 1,8 cm ; larg 1,6 cm ; ép 0,3 cm).
1er siècle avant notre ère.