2022 / Muséo-rencontre autour de l'exposition "Septième cercle" 

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Régis Perrot, photographe et Jean-Luc Simonini, scénographe et concepteur de décors, présentent "Septième cercle", exposition de photographies présentée à Bibracte jusqu'au 13 novembre.

Ils nous guident dans l'univers dantesque qui a inspiré ces clichés.

"La divine Comédie, le chant XIII en particulier et les gravures de Gustave Doré sont à l’origine des photographies de Régis Perrot -  Je le cite : « Ce travail n’aspire pas à une nouvelle illustration photographique de la Divine comédie mais demeure une très libre interprétation d’une toute petite partie de l’œuvre. »

« C’est un voyage dans la forêt pour d’étranges rencontres avec les arbres et l’ouverture vers l’éternel dans un espace de création infini, beau et terrifiant. Le septième cercle établit un parallèle entre mon expérience d’artiste en 2020, le voyage dans l’au-delà que fit Dante en 1300 et l’interprétation picturale de Gustave Doré au XIXe siècle. »

Une exposition en résonnance avec l’exposition permanente du musée de Bibracte scénographiée par Jean Luc Simonini, peintre, scénographe, concepteur de décors ; en deux mots, Jean-Luc est un virtuose de l’illusion, un funambule sur le fil ténu tendu entre visible et invisible, ce qui -de mon point de vue – est le dessein de l’œuvre de Dante, des photographies de Régis Perrot et du travail patient des archéologues de Bibracte qui tentent de rendre lisible l’invisible.

Une amitié créative réunit Jean-Luc et Régis autour des images et des imaginaires nourris par les arts plastiques et la littérature…

Jean Luc Simonini va nous accompagner, nous guider dans l’univers dantesque comme le firent avant lui Virgile (contemporain de la fin de l’histoire de Bibracte) puis Béatrice. Il nous parlera ensuite des liens qui pour lui unissent le texte et les photographies présentées ici.

Nous allons assister à une performance, un voyage de mots et de voie puisque Jean Luc va dire pour nous et pour la première fois des passages du chant XIII.

Je le lui ai demandé, sans mesurer la charge que je lui posais sur les épaules, cette requête est née d’une impulsion générée par l’enthousiasme et la connaissance intime que Simonini - la musique de son nom ne vous aura pas échappée- a de cette œuvre. Lors de nos séances de travail dans le musée, il a, à de très nombreuses reprises, cité voire déclamé en italien ou en français des passages de la Divine Comédie, transmettant une passion vive et mobile que j’ai souhaité partager avec vous tous…"

 

Eloïse Vial, archéologue responsable de l’action culturelle et de la photothèque à Bibracte